Stage de Parthenay - Février 2007

parthenay-2007-1Après avoir été récupéré les sensei Christian BRUN et Georges BARENTIN à la gare de Poitiers de bon matin, nous voilà partis retrouver les quelques autres acolytes poitevins avant de prendre la route, direction Parthenay.

En arrivant sur place, agréable surprise, les participants étaient particulièrement nombreux ! Une grosse trentaine de personnes était présente pour le salut, pratiquants issus de tous les clubs régionaux, ainsi que 4 représentants du club de Vaucresson (92), venus respirer un peu l'air sain de la province.

Face à cette assemblée enthousiaste, Christian démarra sur les chapeaux de roues par un échauffement bien dynamique qui nous fit mouiller les keikogis. La matinée, consacrée à l'aiki, fut assez intense coté Yudansha, avec un travail très complet sur chudan tsuki, comprenant différents enchainements, de nombreux sutemis et autres chutes plaquées... Christian profitant de la "relative jeunesse" des ceinture noires présentes pour nous faire faire des acrobaties, au grand dam des "vénérables vétérans" du tatami. De leur côté, les kyus, sous la houlette bienveillante de Georges, ont travaillé leurs gammes dans la bonne humeur générale. 

Le dimanche matin, une assemblée plus restreinte mais non moins motivée était présente sur le tatami. Les corps endoloris par la journée de la veille, (ou alourdis par le repas de la veille) furent un peu plus longs à se mettre en mouvement... Cette matinée de stage fut particulièrement intéressante, avec pour les yudansha une révision du Tai No Kata, un travail "douloureusement passionant" sur les Hikitate et les doubles saisies . Les Kyus n'ont pas été oubliés et ont oeuvré intensément sur les kihon.

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C'est donc fourbus et affamés que nous quittions le dojo à 12h30 pour nous jeter sauvagement sur le buffet de la cafétaria voisine. Après ce repas réparateur et consistant, nous étions de nouveau d'attaque pour entamer une après-midi de Kobudo. 3 heures plus tard, c'est les épaules endolories par la "Maki-uchite" (maladie orpheline ne touchant que les pratiquants de Katori) que je regagnais mes pénates pour une bonne nuit de sommeil salvateur, pendant que d'autres partaient festoyer dans un petit restaurant auvergnat, donc forcément diététique...

Un grand merci donc, à tous ceux qui font de notre art celui d'une véritable famille toujours heureuse de se retrouver pour partager une passion commune !En bref, un stage dynamique et convivial, riche en échanges et courbatures !

Antoine Bertin